La voyance est loin d’être une pratique occulte comme beaucoup de français le pense. Elle attire de nombreux amateurs qui désirent améliorer leur avenir chaque année. Cela vous offre la possibilité de vous lancer à tout moment et vous faire une place dans la concurrence. Il faut toutefois prendre note du cadre légal qui entoure la voyance en France.
La voyance nécessite un statut juridique clair
Il faut admettre que l’exercice de la voyance n’est plus restreint sur le sol français. Vous êtes libre de vous lancer à tout moment dans ce métier. Il suffit de déclarer votre activité pour éviter de faire n’importe quoi. Notez que vous avez le choix entre les différents statuts suivants :
- Micro-entrepreneur : ce statut confère des formalités plus simples y compris la détermination des cotisations sociales. Cela dépend principalement des recettes que vous allez déclarer.
- SASU : vous pouvez changer votre statut et choisir celui-ci quand vos activités seront en pleine expansion.
- EURL : vous voulez mener une activité de grande ampleur ? Il faut dans ce cas choisir ce statut. Vous bâtirez une grande entreprise avec un associé unique. La rémunération du gérant sera utilisée pour calculer les cotisations sociales.
- EIRL : ce choix est parfait si vous avez une activité en plein développement.
Quel type de voyance vous allez faire ?
La voyance est un domaine qui peut être divisé en deux catégories distinctes. Vous pouvez en premier lieu utiliser des moyens naturels pour réaliser une voyance pure. La pratique se base ici sur les visions ou les ressentis personnels du client, mais aussi les flashs.
Il y a aussi la voyance mantique qui consiste à utiliser différents accessoires en fonction de vos talents. Vous pouvez par exemple proposer de l’astrologie ou de la cartomancie, mais aussi de la chiromancie.
Il est toujours possible de proposer des séances face à face. Cela peut se faire au domicile du client ou dans un endroit que vous avez spécialement aménagé. Vous êtes aussi libre de proposer de la voyance en ligne si c’est ce qui vous convient le mieux. Cela permet de trouver plus facilement des clients.
Comment faire de la voyance professionnelle ?
Il ne suffit pas de déclarer vos activités pour devenir un(e) voyant(e). Vous devrez aussi prendre d’autres éléments en compte pour faire le métier. Vous n’aurez pas avant tout à suivre une formation pour vous lancer sur le marché. Il suffit d’un bon apprentissage et de l’entraînement pour développer vos talents innés.
Vous devrez aussi avoir de l’empathie ainsi que de la sensibilité pour mieux comprendre vos clients. Il ne faut pas non plus négliger l’intuition qui doit être assez solide. Vous ne ferez que perdre votre temps si vous pensez qu’il faut avoir des diplômes précis pour devenir voyant(e).
Il faut en outre faire preuve d’honnêteté et de professionnalisme. Vous devrez aussi montrer du sérieux pour exercer correctement et répondre aux besoins de chaque client. Évitez en tout cas les promesses au risque de vous retrouver engagé par vos paroles.
Les derniers conseils à prendre en compte pour faire de la voyance
La loi vous offre la possibilité de vous inscrire auprès du registre du commerce et des sociétés pour déclarer votre entreprise. Cela peut aussi se faire auprès de répertoires des métiers si vous le souhaitez. Il ne faut pas non plus oublier l’institut national des arts divinatoires. Ces différentes options peuvent vous intégrer dans le monde professionnel de cet art divinatoire.
Vous devrez aussi prévoir une assurance responsabilité civile professionnelle pour faire correctement le métier. Cela permet de dédommager correctement un client en cas de conflit avec ce dernier.
Il faut faire attention à informer la clientèle que la voyance ne permet pas de guérir des maladies. Vous ne pouvez pas non plus l’utiliser pour d’autres soins. Il ne faut pas négliger ce point avant de lancer officiellement vos activités.