Réussir son divorce à l’amiable

Pour divorcer à l’amiable, plus besoin d’aller devant le juge. Seulement pour limiter les frais et pour rendre plus facile le travail des avocats, le dossier de séparation doit être bien peaufiné.

Une nouvelle forme de divorce

Découlant de la loi de modernisation de la justice du XXIe siècle datée du 18 novembre 2016, le divorce à l’amiable sans que le juge le juge fait désormais la une des procédures choisies par les couples qui souhaitent s’engager dans un divorce. Depuis le 1er janvier 2017, les époux qui divorcent par consentement mutuel n’ont plus besoin de passer devant le juge. L’avocat de chacune des deux parties contresigne la convention de divorce à l’amiable qui consigne point par point tous les effets juridiques de ladite séparation. Avant de signer la convention, la loi accorde un délai de rétractation de quinze jours pour les deux époux.

Contrôle chez le notaire

Certes la convention a été dressée par les avocats des deux parties, mais elle doit tout de même passer au contrôle d’un notaire. Celui-ci sera chargé d’assurer le respect des exigences de forme et s’assure que le projet de convention n’a pas été signé qu’après l’expiration du délai de réflexion. Ce dépôt donne ses effets à cette convention en lui conférant date certaine et force exécutoire.

Une solution aux nombreux accrus de demande de divorce

Ces dernières décennies, de plus en plus de mariages demandent le divorce pour des raisons différentes. En 2016, l’Insee a dévoilé ces derniers chiffres et d’après constatation, 128 000 divorces ont été prononcés au cours de cette année. Un couple marié sur deux finit par divorcer dans les grandes villes et notamment en région parisienne et la plupart choisissent d’entamer une procédure plus simple, moins coûteuse et plus rapide : le divorce par consentement mutuel.

Les conditions sont simples :

  • La séparation doit être bien préparée
  • Les époux doivent avoir chacun leur propre avocat
  • Le dossier de séparation doit être bien peaufiné et contrôlé par un notaire
  • Le délai de rétractation de quinze jours pour les deux époux doit obligatoirement être respecté.

Une séparation reste une séparation même si elle a découlé d’un divorce à l’amiable. Les conséquences peuvent être douloureux aussi bien sur le plan affectif que financières, mais pour le bien des deux parties, des précautions sont à prendre et des erreurs sont à éviter. Il faut également comprendre chaque étape et ses enjeux pour ne pas à subir les conséquences. Quel que soit le motif de votre divorce, tâchez toujours de préserver vos intérêts.

Si besoin y est, après le divorce, il vous sera possible de suivre une thérapie pour mieux surmonter la séparation, d’ailleurs, si vous avez des enfants, ils seront plus sensibles à la séparation.